Accueil > Documents internes > Lutter contre la dégradation des milieux marins.
Acidification des océans
Le CO2 rejeté dans l’atmosphère se dissout dans les océans et à entraîné une diminution de 0,1 de leurs PH depuis la révolution industrielle. Les océans sont donc plus acides qu’auparavant ce qui compromet la formation de squelette calcaire (alcalin) notamment chez les coraux et conduit à leur mort ainsi qu’à la disparition de tout un écosystème.
De plus la mangrove à longtemps était détruite car considérée comme inutile voir nuisible. Or la forêt de mangrove augmente naturellement l’alcalinité de l’eau et abrite des écosystèmes capables de transformer le carbone en biomasse. Elle filtre bon nombre de polluants dont les métaux lourds et restitue une eau purifiée.
La montée des eaux
En plus d’absorber le CO2 qui provoque leurs acidification, les océans emmagasinent une partie de la chaleur atmosphérique. Or plus l’eau est chaude, plus elle se dilate.
Le réchauffement climatique (en partie dû aux émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2) conduit donc à l’augmentation de l’expansion thermique des océans, qui, combiné à la fonte des glaciers aux pôles, provoque une montée des eaux ce qui met en péril l’avenir de certaines populations. Notamment dans le pacifique sud où de multiples petites îles de très faible altitude sont menacées de disparaître ou de devenir inhabitable : d’après Cécile Bontron dans un article du périodique « Géo » , « Le président des îles Kiribati, Anote Tong, pointant la salinisation des eaux potables et des terres arables, à estimé que son pays, qui compte 110000 habitants, pourrait devenir inhabitable d’ici trente à cinquante ans ».
Là aussi la mangrove peut être une solution puisqu’elle permet de lutter contre l’érosion des sols et donc la montée des eaux.
Photos prises à l’aquarium tropical de Paris.
Pêche durable
Plus d’un million de personnes dépend du poisson comme première source de protéines (« la pêche assure aujourd’hui un cinquième des protéines animales consommées sur la planète. Un chiffre qui double lorsqu’on évoque certains pays bien plus concernés par les ressources marines. » périodique « Science&natune » )
Or les méthodes de pêche industrielle sont trop intensives voir destructrices (pêche électrique, filets gigantesque qui raclent les fonds marins). Elles nuisent également aux petits pêcheurs locaux en tirant les prix vers le bas et en diminuant les stocks de poisson.
Il est nécessaire de soutenir des méthodes de pêche raisonnées, respectueuses des écosystèmes et qui laissent la possibilité aux stocks de se reconstituer.
Le MSC a par exemple créé un label garantissant que les produits qui le porte sont issus d’une pêche durable.
Pollution plastique
Les 8,3 milliards de tonnes de plastique produits depuis 1950 sont toujours à la surface de la terre. Il y en aurait 150 millions de tonnes dans les océans sous différentes formes : sacs plastiques, bouteilles, vaisselle jetable, coton tige…). Avec le temps le plastique se brise en micro morceaux qui sont ingérés par le micro plancton lui même ingérés par de petits poissons qui sont à leurs tour ingérés par des poissons plus gros qui se retrouvent dans nos assiettes. Ce plastique ingéré par la faune marine provoque également la mort d’espèces protégées.
Les solutions pour lutter contre ce problème peuvent être de limiter notre consommation de plastique et adopter les bons gestes (recyclage, ne pas jeter les déchets dans la nature..) ou encore participer au nettoyage des plages.
Bibliographie
Sciences & Nature n°1 ; 3 février-4 mai 2020 ; p12
Géo n°429 ; novembre 2014 ; p102 article « faux t-il avoir peur de la montée des eaux ? » de Cécile Bontron.
Compléments bibliographiques :
https://www.futurelearn.com/courses...
https://m.youtube.com/watch?v=RN0ZF...
https://m.youtube.com/watch?v=BV_OT...
https://m.youtube.com/watch?v=-1T_u...