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Biscaye la baleine basque, octobre 2023

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Le Journal de Bord

Dimanche 22 octobre

En milieu d’après-midi, sous un soleil radieux, les participants arrivent à Hendaye, un large sourire sur le visage.
Après un goûter de bienvenue, balade vers le catamaran, au port d’Hendaye, histoire de mettre deux coques dans le paysage de nos rêves et de découvrir chacun.
Hum curiosité de découvrir l’autre ou précaution ?
A l’issue d’une première partie du jeu « GalèraPagos », le doute subsiste.

Lundi 23 octobre

Journée de préparation à la observation

Le soleil nous accueille lors de cette première journée de préparation. Départ du sentier du littoral à Bidart où l’on découvre la vue magnifique du littoral basque très fréquenté par les surfers.
Nous avons emprunté le sentier des baleiniers. Nous avons eu l’occasion d’écouter des anecdotes culturelles et historiques sur le pays Basque. Anne nous a retracé l’histoire de la chasse à la baleine, activité économique principale de la région entre le moyen âge et le 19e siècle. Les chasseurs pouvaient aller jusqu’à 1000 prises par an.
En effet, la région est source de nourriture abondante.

Petite pause dédiée à la construction de la Cité du roi Pierre en sable by Sibylle et d’un palais de la société de protection des baleines by Lilou.
Après un Lunch sur la plage clôturé par un gâteau basque, nous découvrons une partie du matériel scientifique.

Séparation en équipes pour appréhender les signaux du code maritime dans le port d’Hendaye.

Enfin, afin de nous préparer au mieux à notre première sortie en mer demain, nous apprenons comment remplir les fiches d’identification des animaux ainsi que les différents types de détection de leur présence. Vivement demain !

Mardi 24 octobre

Contraints par la météo à nous lever aux aurores, départ à huit heures à la découverte des dauphins, des baleines et du canyon sous-marin de Capbreton.

Diego s’endort dès les premières vagues.

Vers 9 heures, première découverte : un poisson-lune détecté à tribord.

Vers 9 heures trois quarts, nous avons aperçu quelques dauphins non identifiés (peut-être des grands dauphins) devant le bateau. Nous avons également à cette période essuyé nos premières pertes (problèmes de mal de mer).

Lilou s’endort à son tour.

Au moment où nous apercevons une vingtaine de dauphins, Mathias succombe aux émanations des moteurs de notre navire. Rapidement, notre vigie repère une nuée d’oiseaux, ce sera notre piste jusqu’au dernier groupe de dauphins communs que nous observerons ce jour.

Malheureusement, notre émerveillement sera rattrapé par une météo menaçante qui nous forcera à prendre rapidement le cap du port.

Nombreuses seront les victimes du mal de mer, les vagues, l’embrun et l’accélération de la capitaine ne nous ménageront pas, mais tous parviendront à rentrer sains et saufs, avec en prime une dernière découverte, un poisson-lune repéré à tribord.

Lilou et Mathias se réveillent juste à temps pour assister au déploiement d’un filet servant à prélever du plancton. Une fois nos échantillons récupérés, il ne nous reste plus qu’à s’amarrer au port.

Nous rentrons au centre d’hébergement vers seize heures, affamés.

Après avoir engloutit le goûter, nous nous séparons en trois groupes, un observant au microscope les échantillons de plancton, l’autre écrivant le journal de bord et le dernier vérifiant la météo. Manifestement, le ciel n’est pas à nos côtés pour la suite des opérations marines.

À demain pour de nouvelles aventures !

Mercredi 25 octobre

Mercredi, nouvelle journée et nouvelle météo ! Malheureusement, le temps ne nous permet pas de sortir en mer pour observer les cétacés, nous nous intéressons donc plutôt à l’environnement terrestre ainsi qu’à un pan de sa faune : les pottoks. Petits chevaux anciennement utilisés pour le travail à la mine, ils vivent désormais en liberté dans les montagnes des Pyrénées, leur crinière simple volant parfois au vent.

Ainsi démarre une randonnée qui va nous faire grimper 500 mètres de dénivelé dans la montagne, les cailloux et la broussaille. Nous profitons ainsi presque tous, Guillaume et Sibylle ne partageant pas notre goût de la randonnée, d’un grand bol d’air montagnard, sous l’œil des vautours et les regards paisibles des chevaux.

Une fois les 500 mètres montés, puis descendus, direction Ascain, pour un pique-nique improvisé à côté d’un élément crucial du patrimoine basque, le terrain de pelote Basque.

Pour l’après-midi, nous nous rendons à l’éco-musée de la corniche Basque, où nous nous instruisons sur la géologie, l’histoire ainsi que les espèces habitant cette bande de 10 km séparant Hendaye de Saint-Jean de Luz. Lilou et Sibylle essaient d’imaginer la région dans une cinquantaine d’année et dressent une carte de ce futur littoral.

Une surprise attends Matthias au retour au centre

Au retour du musée, Anne nous propose un exercice d’observation. Nous formons des duos, une personne doit observer, puis décrire une image, l’autre doit redessiner cette image en se basant sur les instructions de son camarade. C’est l’occasion de découvrir la fibre artistique de chacun, des plus minimalistes aux plus créatifs.

Après le dîner, Anne nous réserve une dernière surprise, le récit du livre « Au Cœur de la Baleine ». Nous découvrons ainsi l’histoire d’un chasseur de baleine d’exception, et d’une expérience mystique qu’il vit au cours d’une de ses traques.

Ainsi s’achève cette journée. La météo relevée par l’équipe ne semble pas se calmer, et il n’est toujours pas possible de prendre le large demain.

Jeudi 26 octobre

Matin dédié aux activités scientifiques

Nous étudions la photo-indentification des cétacés (comment les reconnaître entre individus grâce aux cicatrices, marques, formes...) et la mettons en pratique avec un jeu de memory.

Nous étudions également la phylogénie (regroupement des mammifères marins par familles).

Nous observons ensuite une carte marine du golfe de Gascogne et essayons d’en décrypter les différents symboles.

Après-midi dédié à la découverte de la culture basque

Nous nous séparons en deux groupes differents, l’un prenant des cours de gâteau basque, et l’autre visitant un chantier naval d’un ancien bateau qui servaient auparavant à la chasse à la baleine.

En fin d’après-midi, nous regardons un film très chouette sur les baleines « Les gardiennes de la planète ».

Après avoir mangé, nous jouons au jeu du glaçon, grosse partie de fous rires.

À demain

Vendredi 27 octobre

La météo encore tempêtueuse nous a contraint à changer les plans initiaux de la journée. Le bateau nous a annoncé qu’il ne pourrait pas sortir aujourd’hui, la houle au large est de supérieur à 5 mètres environ ...
Nous choisissons donc de prendre la direction de l’aquarium de San Sébastien pour la matinée.

Ce midi sera sous le signe de la découverte culinaire du pays Basque : nous allons donc nous installer dans un bar restaurant de San Sébastien et commandons une farandole de tapas en tout genre et tortillas pour nous rassasier. Très bon repas !

Une fois n’est pas coutume, changement de programme, la grotte que nous devions visiter l’après midi nous refuse à l’entree à cause d’un léger retard. Nous décidons donc de se balader dans les alentours avant de reprendre la route pour revenir au centre.

Samdi 28 octobre

Pour commencer cette journée nous sommes partis pour une mise en oeuvre d’un protocole scientifique sur l’estran, tous ensemble à la recherche d’algues, de crustacés et de mollusques. Nous étudions à ce moment les laisses de mer ; chaque groupe s’installe sur trois niveaux différents. Pour commencer sur la plage, nous trouvons une tortue échouée au niveau de laisse de mer la plus basse !

Ensuite nous sommes allé sur les rochers pour poursuivre notre mission. De nombreuses glissades sont enregistrées. Encore une fois, nous sommes à différents niveau par rapport à la mer (la marée est basse bien sûr et aujourd’hui, peine lune, c’est une grande marée, coefficient 101).

Surprise, presque tous les bigorneaux (les espèces cibles recherchées et indicatrices des changements d’environnement que le programme scientifique vise à mettre en évidence), presque tous les bigorneaux
sont habités par des bernard-l’ermites ; des crabes sont égalements enregistrés et croisés en nombres, lisses, poilus, petits, gros, noirs, blancs.

Vers 11 heures, nous partons voir la cause de notre cantonnement à terre, la vague Belharra ; cette vague célèbre au niveau mondiale, se forme au large d’Hendaye lorsque la hauteur des vagues dépasse 7m de haut. Nous restons devant ce spectacle fascinant pendant un peu plus d’une demie heure.

Après, nous sommes descendus sur la plage pour manger notre repas de midi ; c’était bon. Pendant ce repas, Sibylle, Lilou et Jeremi ont construit une cité de sable.

Puis, rassasiés, nous sommes allés voir la digue et Anne nous a expliqué cette histoire de blocs de 500 kg, jetés à l’eau contre les digues, afin de casser les vagues et protéger la ville de Saint Jean de Luz.

Vers 14heures 30, nous rentrons au centre pour chill trankilou bilou jusque 16heures.
À 16heures, Mélanie et Sibylle sont en retard de 14 minutes pour notre bilan de fin de séjour. Nous discutions de tout et de rien ; par exemple la nourriture est elle bonne etc (trop long à expliquer :p ).

Apres ce top up, Anne nous présente sa conférence sur la représentation que nous humains avons des cetacés, et l’évolution au fil de l’histoire. Ceci est une présentation secrète d’Anne et donc je n’expliquerai point cet exposé.
Pour ma part, il est temps de faire place au jeu de loup garoup pour notre soirée.

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